Sortir du stress et kiffer la vie : biographie
- florencemarguet
- 7 mars 2023
- 7 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 avr. 2023
Voici une petite présentation de moi pour que l'on fasse connaissance avant d'aller plus loin.
Enfance :
Je suis née en 1965 dans une ferme isolée du Haut-Doubs où j'ai vécu une enfance heureuse, insouciante avec mes deux sœurs aînées. Mes parents étant agriculteurs en production de lait, nous ne nous ennuyons pas car nous étions bien occupées au travaux des champs et de la ferme.

Nous nous amusons aussi beaucoup. Nous jouons à courir dans les champs, dans les bois. Nous grimpons aux arbres : c'est à celle qui va le plus haut! Et parfois nous avons du mal de redescendre... Nous faisons des cabanes.
L'hiver, quelles rigolages en luge sur la route. Nous rentrons gelées mais heureuses.
Adolescence:
A l'adolescence , j'ai eu des ressentis de l'invisible. Je « voyais » plein de petits points multicolores venir vers moi.
Je ressentais aussi mon corps comme 10 fois plus gros, ça me faisait penser au bonhomme Michelin à l'époque! Voici l'image de ce bonhomme pour ceux qui n'ont pas connu.

J'adorais ces sensations, c'était très agréable et je me sentais sereine.
Dans la même période, je sens que l'humanité n'est pas en adéquation avec son mode de vie, entre les guerres et les famines. Je suis persuadée que nous ne sommes pas conçus pour vivre ainsi, mais plutôt dans le respect de chacun et dans l'amour. Je dévore les livres ésotériques pour comprendre comment nous fonctionnons et je commence mon chemin spirituel, un peu seule, pas d'internet pour m'aider dans mes recherches à cette époque.
Études:

Après avoir obtenu mon bac scientifique, j'ai quitté ma montage à 18 ans pour faire mes études d'informatique à Dijon. Pourquoi l'informatique alors que je n'avais jamais touché un ordinateur? Cette voie irréelle m'appelait. Mais quel contraste entre ma vie rurale et cette vie citadine ! Ce fut une période d'adaptation difficile pour moi. La vie citadine ne me plaisait pas, je ne me sentais plus en connexion avec la Nature.
La vingtaine :
A 20 ans, diplôme en main, je rentre chez mes parents et je rencontre mon futur mari. Je trouve du travail à Besançon, jolie ville fortifiée où je me plais beaucoup. Avec mon chéri, nous coulons des jours heureux entre les voyages, les amis, les concerts,...
Par contre, il ne croit pas du tout aux choses de l'invisible et il réussit à me dissuader d'y croire aussi. Il était très persuasif ! Je mets donc ma spiritualité de côté.

Puis classique, le mariage, les enfants (un garçon et une fille), la maison à la campagne. Je travaille à mi-temps pour m'occuper de mes enfants. Tout va bien dans le meilleur des mondes !
La trentaine :
Petit à petit des tensions commencent à arriver dans notre couple : je ne suis plus en accord avec mon mari qui ne veux voir personne, moi qui adore voir du monde! A 36 ans, je décide de « refaire » ma vie (je passe sur les détails) . Je trouve un nouveau job à plein temps (toujours dans l'informatique ou je m'éclate) et un nouvel appartement en ville, à Besançon avec mes deux enfants.
Étant sportive, je m'inscris aussitôt à un cours de karaté (j'avais toujours eu envie d'en faire et je m'écoute). J'y rencontre des personnes fantastiques et surtout l'homme qui allait devenir mon merveilleux compagnon de vie et qui l'est toujours.
La quarantaine :

Le karaté devient notre passe-temps et un mode de vie. Cet art martial nous convient parfaitement. Nous progressons bien grâce à une pratique assidue. A 45 ans je passe la ceinture noire ainsi que mon ami.
Nous achetons une petite maison en ville, à Besançon. La vie s'écoule à nouveau tranquillement. Les enfants font des études, mon boulot me plaît, tout va bien.

A 47 ans j'effectue un voyage humanitaire au Bénin avec ma fille pour voir ma filleule car je fais partie d'une association qui aide les jeunes filles à aller à l'école. Et là-bas il se passe une chose qui va changer le cours de ma vie. La gérante de l'association (une dame de 80 ans merveilleuse) était diabétique et un matin elle tarde trop pour déjeuner. Elle se sens très mal et par en coma. Que faire ? Nous sommes en pleine brousse, à 2 heures de piste de l'hôpital le plus proche. Un infirmier arrive mais ne peut rien faire. Nous attendons l'ambulance qui pourra la transporter. Une des femmes du groupe de ce voyage se propose d'intervenir. Elle reste un bon moment avec cette dame et celle-ci revient à elle. Je lui demande aussitôt ce qu'elle a fait et elle me répond que c’est du Reiki. Je veux en savoir plus et elle m’explique qu'elle a pu soigner juste avec ses mains. Incroyable ! Pouvoir soigner comme cela sans aucun outil, ça m'appelle aussitôt.

A 48 ans, je m'initie donc au premier degré de Reiki (il y a 4 degrés) et je retrouve directement les sensations que j'ai eu adolescente. Waouh, je suis super contente. Ça me plaît beaucoup de pouvoir aider les gens de manière holistique avec cette technique simple. J’enchaîne rapidement le second degré de Reiki avec un autre maître Reiki qui m'enseigne beaucoup. Chaque degré demande pas mal de travail sur soi.
A 49 ans, je ressens le besoin de revenir aux sources, c'est à dire dans ma maison natale. Et comme j'ai appris qu’il faut agir selon son cœur, c'est ce que je fais car je me sens prête et mon compagnon me suit. Et là, encore une histoire incroyable que j'adore raconter : tout s'aligne, tout se met en place ! Voici le détail : Comme mes parents ne pouvaient plus gérer leur grosse ferme, ils ont construit une maison au village et ont mis la ferme en location. Il y a des locataires depuis 10 ans. En décembre, j'informe ma mère de mon projet et je lui demande de m'avertir lorsque les locataires voudront partir. Juste 15 jours plus tard, elle m'appelle car ils partent en avril, la femme ayant reçu sa mutation qu'elle attendait depuis longtemps. Waouh! Ça va plus vite que prévu mais c'est ok. Mes sœurs sont d'accord pour ma laisser la maison, je leur réglerai leur part. Nous mettons notre maison en vente et elle est vendue aux premiers visiteurs au prix souhaité. Yes ! Nous fixons donc le déménagement pour mai. Comme c'est à 70 kms, nous prévoyons de chercher un travail plus proche de notre lieu de vie lorsque nous serons établis. Mais en mars ma mère m'appelle pour me dire qu'il y a une embauche dans mon métier, le développement informatique, à 10 kms de la ferme. C’est très rare un tel poste dans la petite ville de Pontarlier. Je fais mon CV en vitesse et je postule, persuadée d'obtenir le poste et bingo, je l'ai eu ! Je commence en Juin. Incroyable non ! La vie m'a déroulé un véritable tapis rouge ! J'ai voulu te détailler cet épisode car c'est très important. Il démontre que lorsque l'on écoute son cœur, tout se déroule avec facilité et justesse au bon moment.
La cinquantaine :
Nous nous installons gentiment dans notre nouvelle demeure. Quel plaisir de revenir dans la maison de son enfance, plein de jolis souvenirs me reviennent en mémoire. Et surtout le bonheur d'être en pleine campagne, au calme. Nous chaussons les baskets et partons marcher directement depuis chez nous. L'hiver, c'est en raquettes que nous arpentons les champs et bois environnants.

Nous pouvons observer beaucoup de renards, de chevreuils, de lièvres et parfois même des sangliers. Nous pouvons aussi profiter des oiseaux car c'est très silencieux.

A 50 ans, je passe mon troisième degré de reiki. Encore un moment merveilleux. Cette initiation m'ouvre de nouvelles portes, de nouvelles facultés. Mon compagnon s'initie aux massages et en 2016 nous ouvrons un salon bien-être pour pratiquer des soins en reiki et des massages et accueillir des clients. Nous voulons aussi faire profiter les clients de cet endroit calme et apaisant en plus des soins. C'est une joie de travailler ensemble dans le même domaine.
Nous faisons beaucoup de travaux dans notre maison car c'est un peu vieillot et nous arrangeons à nos goûts.
Nous remettons le jardin en état et faisons un potager en permaculture sur foin. Ça marche bien et nous sommes satisfait de nos récoltes avec peu de travail car en permaculture, plus de bêchage, on laisse faire la terre et les vers de terre!
Mon nouveau travail de développeur informatique me plaît énormément : j'apprends un nouveau langage informatique, de nouvelles méthodes de travail et mon environnement est très sympathique, bref tout va bien.

Je me dis que j'ai vraiment de la chance de vivre ainsi : un endroit merveilleux, un compagnon avec qui je m'entend très bien, un bon travail, mes enfants poursuivent leurs études. C'est le bonheur! Je me sens bien, à ma place. Je n'ai jamais regretté d'avoir divorcé, ni d'avoir quitté la ville et mon ancienne maison.
Sauf que la vie en a décidé autrement : fin 2017 on me diagnostique un cancer du sein. Je passe par la chimiothérapie, deux opérations et les rayons. 18 mois d'arrêt, plus de jus, out... Mon petit bonheur s’effondre. Pourquoi? Pourquoi moi? Pourquoi maintenant alors que tout va bien? Plein de questions m'assaillent. Quand ça va un peu mieux, je fais des recherches pour comprendre, pour tenter de répondre à ces questions. Je t'expliquerais mes trouvailles dans un autre post. Cette expérience me permet de comprendre encore mieux la vie et surtout de kiffer la vie! Je suis en sursis, je suis vivante, quoi de plus important? Je me fais la promesse de réduire au minimum mon stress pour éviter une rechute.
En 2019 je reprends le travail à mi-temps puis à 70%. Mais les conditions ont changées et je me sens stressée. Comme je tiens à respecter ma promesse faite à moi-même, je quitte mon travail. Après mûre réflexion, je décide de ne plus travailler en informatique : j'ai "parlé" aux ordinateurs pendant 36 ans, maintenant je vais parler aux hommes. Je vais me consacrer totalement aux soins énergétiques. Quelle liberté de ne plus avoir des horaires de bureau, de pouvoir gérer son temps!

Comme mon compagnon et moi adorons faire des rencontres, nous démarrons une nouvelle activité : accueil pour camping-cars avec France-Passion. Nous mettons à disposition gratuitement un espace et en échange, les camping-caristes peuvent nous acheter un soin sans obligation. C'est un moyen idéal pour rencontrer de nouvelles personnes et leur faire découvrir notre région. Nous passons des soirées fabuleuses et tous ces partages sont un vrai bonheur.
Voilà ma vie dans les grandes lignes. Aujourd'hui je me sens bien, à ma place. C'est pourquoi je souhaite te partager ma compréhension de la vie afin que toi aussi tu ailles bien et que tu kiffes la Vie.
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